Petit fantasme

Catégories : Femmes soumises SM camisole
il y a 3 ans
Petit fantasme est une histoire érotique de haut vol écrite par un auteur de grand talent. Son style ne manquera pas de vous émouvoir.

Il est bientôt une heure du matin. Les filles m’ont enfin laissé la place et je peux utiliser « mon » ordinateur… Si ça continue, je vais devoir en acheter un autre !

Il m’est encore difficile de me servir de cette chose. Je ne maîtrise pas bien le programme de la boîte aux lettres, par exemple. Mais au moins je peux prendre mon temps pour écrire quand j’utilise les pages de Microsoft Word. Et j’ai envie d’écrire ! J’ai envie de délirer autant que je veux ici, dans l’anonymat qui m’évite toute pudeur.

Hier soir, j’étais allongée à moitié couchée sur mon lit. Mon tee-shirt était bien sûr remonté sur mon ventre comme d’habitude quand je suis depuis un moment dans cette position. En face de moi la glace renvoyait l’image de la moitié nue de mon corps. Je ne voyais vraiment que la touffe foisonnante débordant de mon pubis caché par mes cuisses serrées.

Je regardais cette tache hirsute, blonde, d’un blond roux, le blond vénitien que vantent mes amies et qui amuse Brigitte et Sandra. Lentement, j’ai tourné mon genou droit vers l’extérieur. Le buisson roux s’est peu à peu déployé. J’ai continué mon mouvement. J’ai tout doucement écarté ma cuisse. Les formes de ma chatte sont apparues. Mes grandes lèvres épaisses se sont révélées à ma vue. J’ai aimé cette vision. J’ai commencé à fantasmer.

Je t’imaginais en face de moi. Tes yeux étaient le miroir. Ton regard fixait le spectacle que je contemplais. Tes yeux me demandaient plus. Tu exigeais que je me dévoile encore, Aline !

Je t’ai obéi. Je me suis ouverte.

Ma jambe gauche allongée. Ma jambe droite repliée, jetée sur le côté, largement écartée. Le sexe offert est apparu dans le miroir, dans tes yeux. La vulve proéminente, cette forme presque obscène qui me gênait quand j’étais jeune, se fendait d’une entaille rose comme un écrin autour des festons ourlés de mes petites lèvres. Je savais que tu dévorais des yeux cette fleur humide et déjà odorante. (Oui, je l’avoue, j’aime mes arômes intimes.) Ce parfum pervers aurait dû me faire honte.

Mais c’était trop tard ! Tu avais vu, tu avais senti, je n’avais plus rien pour me cacher, pour nier cette évidence, je n’avais plus qu’à obéir, à continuer de te révéler mon intimité, à te l’exhiber…

J’ai écarté encore plus ma cuisse. Elle faisait maintenant un angle droit avec l’autre. Ma chatte bâillait. Mes nymphes s’entrouvraient. Ma grotte rouge se montrait, impudique, au milieu de la forêt de poils roux, de leurs mèches entortillées. C’est vrai, Aline, l’hiver je me néglige un peu. Je fais moins attention à entretenir un buisson plus civilisé. Mais ils sont si pratiques ces tortillons de poils !

Regarde, je peux les attr a p e r avec mes doigts et tirer dessus. La fente s’ouvre mieux comme ça. Les grandes lèvres s’écartent tout large. Elles paraissent plus grandes encore. Les plis se lissent sous la tension que je leur impose. Ma moule est tout ouverte, luisante, presque brûlante de honte et de trouble, prête à pleurer…

L’ouverture obscène exhibe mes nymphes, en révèle la longueur cachée, le rose plus sombre de leurs contours qui fait paraître encore plus vif le rose de la grotte. L’ouverture est encore plus révélatrice. Au-dessus de l’entrée de la grotte, un point plus mat dans les chairs douces, un point rond, un orifice étroit qui palpite lui aussi, muqueuse aussi trouble que le reste du sexe, aussi troublé, aussi. Et un peu plus haut encore, ce petit coquin qui pointe un nez rose nacré, un bouton qui a durci sous le regard que tu lui portes, sous le regard que je lui porte.

Mes pouces se rejoignent sur le capuchon. Mes ongles prennent contact avec cette enveloppe qui fait comme un petit tuyau. À la commissure de l’ouverture béante, ce capuchon refuse la discrétion, hélas ! De cela aussi j’avais honte quand les copines du lycée me regardaient là ! Mais tes yeux se font durs. Tu exiges toujours plus. J’obéis.

Mes ongles appuient sur le capuchon. Mes pouces se reculent, entraînant le dernier voile de mon intimité. J’offre à ta vue la perle ronde de mon clitoris. Je devance ton ordre. Je dépiaute au maximum le tendre capuchon. Voilà, mon clitoris est exhibé autant qu’il m’est possible, et ma grotte est envahie par la source qui la tapisse…

Je suis restée un long moment ainsi. La chatte ouverte entre mes doigts, le clito décapuchonné par les ongles de mes pouces. Jusqu’à ce que mon sexe baigne de cyprine.

Non, Aline, non, je n’ai pas joui. D’ailleurs l’aurais-tu permis ? Je rêvais, je frissonnais, j’attendais. Mon fantasme s’est développé tout seul.

Toujours comme mue par tes exhortations affectueusement sévères, j’ai abandonné à regret d’écarquiller ma vulve. Je me suis levée. Debout, face a la glace, face à toi, j’ai retiré mon tee. Je l’ai jeté dans un coin de la chambre, loin, pour oublier toute envie de m’en couvrir.

J’ai présenté mes seins blancs et lourds. J’ai pressé entre mes mains leurs globes tendus. J’ai pincé entre mes doigts mes larges aréoles roses et grumeleuses. J’ai serré entre mes pouces et mes index mes gros tétons durcis. Je les ai serrés et vrillés. Je les ai étirés. J’ai remonté ma poitrine en tirant sur mes bouts de sein. J’ai soulevé sa masse jusqu’à ce que mes mamelles s’allongent vers le haut, offrant la chair si fine, si tendre, si douce, si peureuse, du dessous des seins. J’attendais.

Allais-tu les caresser avec des branches d’orties ? Allais-tu les flageller avec ce martinet ? Allais-tu les marquer de la pointe dure de ta cravache ? J’attendais…

Mais dans ma tête, j’ai entendu ton désir. Je suis retournée m’allonger sur mon lit. J’ai repris ma pose initiale. Mes cuisses à nouveau en équerre, j’offrais à nouveau la vision de mon minou poilu et ouvert. Simplement écartée par l’attitude demandée, je tenais sagement mes mains éloignées de mon sexe chaud, de mes lèvres gonflées, de mes nymphes palpitantes, de mon bouton dur, de mon vagin bouillonnant.

Tout mon ventre réclamait la pression de mes mains, le froissement des chairs, l’entrée de mes doigts. Je me désespérais de ne pouvoir me fouiller. Mais j’étais obéissante. Je te voyais, dans ta longue robe rouge, simple paréo léger, fendu si haut que tes hanches et tes cuisses et tes jambes apparaissaient au plus petit mouvement de ton corps, si léger que la tache sombre de ton pubis se devinait à la moindre esquisse de pas, si décolleté que tes seins en étaient à peine voilés, si souple que tes tétons durcis se dessinaient sans peine, révélant, trahissant, ton propre désir…

Deux jeunes filles entraient dans la chambre. Sans doute les avais-tu invitées, que dis je, obligées à nous rejoindre. Vêtues, ou dévêtues, d’un minuscule ensemble slip et soutien-gorge en voile qui ne cachaient ni leurs aréoles ni leurs lèvres, mais au contraire en révélaient les contours les plus intimes, elles ne s’étonnaient pas de me voir offerte et nue, indécemment, impudiquement, ouverte. Elles s’installaient à côté de moi, chacune d’un côté, légèrement tournées vers moi, appuyées contre moi, et je laissais aller mes bras sur leur ventre. J’abandonnais mes mains tremblantes dans leurs mains douces. Je les laissais me tenir fermement.

Tu t’approchais. Oh, comme j’aurais aimé que tu te mettes nue ! Que tu offres toi aussi l’impudique intimité de ta vulve, l’arrogante fermeté de tes seins, la tendre courbure de tes fesses…

Mais tu as juste dévoilé d’un geste rapide ton pubis, le temps de retirer de tes reins le fouet court à brins multiples que tu cachais. Tu t’es plantée devant moi, droite entre mes chevilles largement éloignées.

Ton bras s’est levé. Le fouet a sifflé. J’ai fermé les yeux. Mes ongles sont entrés dans mes paumes. Les mains qui me tenaient se sont faites plus fermes.

— Oui Aline ! Oui ! Punis mon impudeur ! Lave ma honte, corrige ma chatte obscène…

J’ai gémi quand le premier sifflement s’est mué en claquement sec sur l’intérieur de mes cuisses. J’ai repris espoir quand les lanières dures se sont am o r t ies sur ma touffe fournie. J’ai désespéré en entendant ta voix douce et tendre.

— Ouvre-toi comme tout à l’heure, ma chérie ; écarte tes belles grosses babines ; offre bien ta fente élargie ; exhibe-moi tes nymphes fragiles ; dépiaute encore ce bouton d’amour pour moi…

Les larmes dans les yeux, apeurée, horrifiée de ce que j’attendais, gênée de m’abaisser ainsi, honteuse de le faire devant des gamines, je t’ai obéi. Elles ont encore raffermi leur prise sur mes bras. Par précaution elles ont aussi saisi mes genoux, pour m’interdire de me clore si la douleur m’y poussait.

OOOOOOH ! Tu as frappé ! Et frappé ! Et frappé ! Les lanières cinglaient mes doigts tremblants, le cuir brûlait ma vulve à chaque coup ! Je retenais mes s a n g lots, je mordais mes lèvres, je gémissais bouche fermée, des gémissements de plus en plus aigus au fur et à mesure que les cinglements entamaient mes chairs rougies, mes muqueuses en feu. Et au fur et à mesure aussi les claquements se faisaient plus mouillés, au fur et à mesure ta punition si dure éveillait ma jouissance…

Je râlais de douleur, je gémissais de plaisir…

Dans un dernier soubresaut de mon corps t o r t u r é , dans un dernier claquement sur ma chatte martyrisée, abandonnée dans les bras de ces filles, ma tête dodelinant de l’épaule de l’une à l’épaule de l’autre, offerte à tes coups, heureuse de t’offrir ma souffrance, enivrée par les parfums sauvages qui montaient de mon corps en sueur, folle d’amour pour tes seins enfin libérés qui sautaient moqueurs devant mes yeux embués, folle d’espoir que tu me donnes enfin ta douce vulve à lécher, j’ai joui, longuement.

Et je me suis réveillée.

Dyonisia

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